Médiation scientifique

L’offre de médiation de LACROIX BOTANIK :

Je souhaite communiquer ma passion du monde végétal, être « passeur de plantes» auprès du public pour partager les connaissances scientifiques de la botanique mais aussi les savoirs sur les usages des plantes.

Balades botaniques

Balades botaniques sur application mobile

En’Quête de plantes est un réseau innovant de balades botaniques numériques porté par le Conservatoire botanique national de Brest en partenariat avec LACROIX BOTANIK pour l’élaboration du contenu (et avec la contribution de nombreux autres partenaires techniques et financiers).

Ces balades, à parcourir seul ou à partager en famille, permettent de découvrir la flore sauvage et les milieux naturels de manière ludique, le long d’itinéraires balisés et faciles d’accès. Elles utilisent une application gratuite (Baludik) qui fonctionne sur téléphone mobile comme un jeu de piste. Grâce à divers indices et à la géolocalisation, le public est guidé vers les différentes étapes de la balade où des missions lui sont confiées, l’amenant à observer par lui-même les plantes et leur environnement, mais aussi à tester ses connaissances en s’amusant. Chaque En’Quête de plantes est ainsi mise en scène comme une petite enquête menée par le public qui se glisse dans la peau d’un botaniste dans l’objectif de résoudre une énigme.

Il existe à ce jour 4 En’Quêtes de plantes dans la vallée de la Loire, sur les communes de Lavau-sur-Loire (44), Saint-Viaud – Frossay (44), Bouguenais (44) et Orée-d’Anjou (49). D’autres balades seront déployées à l’avenir, de manière privilégiée le long du fleuve. Le réseau accueillera notamment une En’Quête de plantes à Mûrs-Erigné (49), en 2020 et une autre aux Garennes-sur-Loire (49), en 2021.

Pour en savoir plus, consultez cette page sur le site internet du Conservatoire botanique national de Brest : http://www.cbnbrest.fr/agir-a-nos-cotes/baludik

Collaborations artistiques

Aux racines de l’ardoise

La Compagnie Au cœur du lapin (Elise CARVILLE) et LACROIX BOTANIK sont lauréats d’un appel à projets lancé en 2019 par le Département de Maine-et-Loire sur les Espaces naturels sensibles en tant que supports pédagogiques. La création d’un spectacle original mettant en scène le propos scientifique du botaniste et l’approche théâtrale de la comédienne, aura pour cadre les anciennes ardoisières de Trélazé, près d’Angers (49) :

Balade botanique et théâtrale dans les anciennes ardoisières, où l’histoire des plantes rencontre celle des hommes. Un lieu singulier où se mêlent mousses, plantes rares et souvenirs précieux.

Deux représentations sont programmées le samedi 17 octobre 2020 à 14 h 00 et 16 h 30.

Rendez-vous sur le parking du parc des ardoisières au niveau du rond point Saint-Lézin – rue Edouard Vaillant 49800 TRELAZE

Sur inscription à l’adresse mail : lacroix.botanik@gmail.com ou au 06.24.64.17.36

Photo : Pascal LACROIX – Images libres de droit : Mohamed Hassan de Pixabay et Wemakeit (expo : la silhouette masculine)

Consultez la présentation du projet dans l’agenda en ligne des Rendez-vous nature en Anjou du Département de Maine-et-Loire et sur le site de la Compagnie du lapin :

https://www.maine-et-loire.fr/actualites/agenda/agenda-detail/aux-racines-de-lardoise

Enseignement et formation

Un herbier pour débuter la botanique

Module de 18 h proposé à l’Université permanente de Nantes (https://up.univ-nantes.fr/accueil/), autour de la réalisation d’un herbier de plantes séchées ou d’un herbier photographique. La constitution d’un herbier est abordée pour le botaniste débutant comme un moyen de découvrir la botanique et de se familiariser de manière ludique à la reconnaissance des plantes à fleurs (Angiospermes).

Un herbier pour approfondir la botanique

Ce module de 18 h est proposé à l’Université de Nantes(https://up.univ-nantes.fr/accueil/), dans le prolongement du cours « Un herbier pour débuter la botanique ». Il s’adresse à tout étudiant souhaitant consolider les bases de la reconnaissance des plantes à fleurs (Angiospermes). La constitution d’un herbier de plantes séchées ou d’un herbier photographique continue d’être la proposition pour se familiariser à l’étude des plantes et des familles botaniques les plus courantes

Flore et végétation du littoral du Grand Ouest

Un module en 24 h à l’Université permanente de Nantes (https://up.univ-nantes.fr/accueil/), pour découvrir les plantes qui poussent sur les côtes du Grand Ouest. Organisées en cortèges caractéristiques autour des 3 grands types de littoraux sableux, rocheux et vaseux, elles doivent s’adapter à des conditions écologiques souvent extrêmes (salinité, vent, submersion ou au contraire sécheresse…). Ce cours fournit un panorama simplifié de la diversité de la flore dunaire, des rochers du littoral et des marais salés.

Pollinisation et plantes mellifères

Cours de 2 h 30 assuré dans le cadre de l’école vétérinaire de Nantes (ONIRIS) auprès de vétérinaires diplômés et de conseillers techniques sanitaires apicoles.

Conférences

« Les plantes sauvages comestibles » : le 21 novembre 2019, à la maison de quartier La vallée verte, dans le cadre de l’opération « Ma ville nature » organisée par la ville de la Roche-sur-Yon, en partenariat avec Terre des sciences et la LPO Vendée.

« L’ethnobotanique est l’étude des relations entre l’Homme et les plantes. Tous, nous avons quelques connaissances souvent liées à des souvenirs d’enfance : les orties ça pique, les ronces donnent des mûres, le gaillet gratteron se cramponne à nos vêtements… Nous sommes également de plus en plus nombreux à nous intéresser aux plantes sauvages comestibles. Pascal Lacroix, botaniste de renom, viendra nous en dire plus à ce sujet. »

« Pratiquer la botanique au 21e siècle. Pourquoi ? Comment ? » : le 15 janvier 2019, au Muséum d’histoire naturelle de Nantes (mardis Muséum).

« Botaniste au Conservatoire botanique national de Brest, Pascal Lacroix témoignera de la pratique de la botanique dans cet établissement scientifique qui se consacre à la connaissance et la conservation de la flore sauvage et des habitats naturels à l’échelle du Grand Ouest de la France. Il investiguera les autres facettes actuelles de la « science aimable », qu’elles soient professionnelles ou amateurs, tout en convoquant l’expérience des botanistes anciens pour s’interroger sur la manière dont les objectifs et les méthodes de l’étude de la flore ont pu évoluer. »

Réseaux sociaux

Abonnez-vous à ma page facebook, le baromètre de la flore et recevez régulièrement des informations sur les événements saisonniers de la flore dans la nature et dans les jardins.

Publications grand public

Revue 303

Collaboration avec la Revue 303 : arts, recherches, créations (http://www.editions303.com/), la revue culturelle de référence des Pays de la Loire depuis trente ans :

Plant’Retz

Chaque semaine dans le Courrier du Pays de Retz, retrouvez ma chronique consacrée à l’actualité végétale intitulée « Plant’Retz ». En un peu moins de 800 caractères, plus une illustration photo, je décris une plante observable généralement en fleurs ou en fruits dans la nature ou dans les jardins. Je fournis des conseils en relation avec un usage de cette plante en matière de jardinage, de cueillette sauvage, de phytothérapie, ou encore pour favoriser la biodiversité. Parfois sont évoquées des particularités liées à la toxicité ou au caractère allergisant des plantes ou des anecdotes sur l’histoire locale, l’étymologie, etc.

Ci-dessous, voici une sélection de quelques unes de mes chroniques :

Botanique à la plage (12 août 2016)

Derrière son armure de feuilles coriaces et épineuses, le Panicaut maritime ou Chardon bleu des dunes (Eryngium maritimum) défend de magnifiques capitules de fleurs bleues qui triomphent depuis le début de l’été dans les dunes mobiles de notre littoral. Ce Panicaut est pourtant plus fragile qu’il en a l’air. En régression marquée, sa cueillette est interdite en Loire-Atlantique comme en Vendée. Le Conservatoire du littoral en a fait son emblème. Cet établissement public chargé de protéger le littoral français grâce à la maîtrise foncière vous accueille à la Pierre attelée (Saint-Brévin-les-Pins), aux Terres rouges (Préfailles, Saint-Michel-Chef-Chef) et à Port aux Goths – Portmain (Préfailles, Pornic).

Un hôtel à insectes vivant (30 septembre 2016)

En ce début d’automne, les fleurs jaune verdâtre du Lierre grimpant (Hedera helix) vrombissent d’une multitude d’insectes. Regroupées en inflorescences sphériques, elles produisent du nectar et du pollen en quantité, à une période où la plupart des autres plantes ont terminé leur cycle annuel. Les abeilles domestiques y trouvent une manne pour la constitution de leurs réserves alimentaires hivernales. Abeilles sauvages et papillons se pressent aussi à ce banquet, tandis que le feuillage persistant du Lierre abrite de nombreux autres insectes ou araignées. Laissez donc le Lierre fleurir dans votre jardin mais faîtes attention à vos vieux murs, à certains crépis fragiles et aux toits qu’il risque de dégrader.

Dopez vos légumes à l’ortie (21 avril 2017)

Recherchant des sols très enrichis en nutriments, la Grande ortie (Urtica dioica) est complètement dopée à l’azote. Riche également en fer, potassium, magnésium et oligo-éléments, c’est un excellent engrais pour soutenir le départ de croissance de vos légumes-feuilles. Plongez 1 kg d’ortie broyée dans 10 l. d’eau. Remuez tous les 2 jours jusqu’à arrêt de la fermentation (plus de bulles), puis filtrez. Utilisez ce purin en arrosage, dilué à 10% (1 l. avec 9 l. d’eau). Dilué à 5% (1 l. avec 19 l. d’eau), vous pouvez aussi le pulvériser en prévention contre divers insectes parasites, acariens ou pucerons. Et même sur les tomates, en protection contre le mildiou, en arrêtant toutefois le traitement dès la formation des premières fleurs.

L’aspirine végétale (29 juin 2018)

La Reine-des-prés (Filipendula ulmaria) étend son royaume bien au-delà des seules prairies, aux bois et lisières humides, aux bords des eaux ou aux fossés. On se rallie à son panache blanc crème composé de nombreuses petites fleurs d’environ 3 mm groupées au sommet d’une tige rougeâtre. Entourées d’un voile nébuleux d’étamines, elles distillent un parfum entre miel et amande qui inspire aux adeptes de la cuisine sauvage diverses préparations de desserts. C’est à partir de cette plante qu’a été mis en évidence au XIXème siècle l’acide spirique équivalent de l’acide salicylique des saules, à l’origine de l’aspirine. Le nom du médicament le plus célèbre du monde est ainsi composé de a pour acide et spir pour Spirée, autre appellation de la Reine-des-prés.

Un fruit oublié (19 octobre 2018)

Le Sorbier domestique ou Cormier (Sorbus domestica) est un petit arbre méridional aux élégantes feuilles composées à folioles dentées. Son fruit est une sorte de petite poire (1,5 à 3 cm) à la peau jaunâtre appelée sorbe ou corme. Spontané chez nous, le Cormier était aussi planté autrefois, trouvant divers usages à table (en compotes, pâtes de fruits ou sous la forme d’une boisson fermentée proche du poiré) comme à l’atelier (grâce à un bois très compact). Il n’est cependant plus à l’honneur aujourd’hui. Il est vrai que les cormes sont si astringentes qu’elles crispent immédiatement la bouche si on ne les mange pas blettes (en octobre). En outre, son bois à croissance très lente n’en fait plus une essence adaptée à l’exploitation à court terme de nos forêts.

Bataille rangée dans les marais (10 mai 2019)

Dans tous les marais, au bord des rivières et des plans d’eau, vous pouvez admirer actuellement la belle floraison de l’Iris jaune ou Iris faux-acore (Iris pseudacorus). Sous l’étendard de leurs grandes et belles fleurs jaunes, ces iris des marais poussent en bataillons serrés et semblent croiser le fer de leurs grandes feuilles en forme de glaive. Savez-vous d’ailleurs qu’on pense que le blason des rois de France représente en réalité des fleurs d’iris et non pas des fleurs de Lis ? De manière synchronisée avec ces iris sauvages, une grande partie des iris horticoles sont également en fleurs dans les jardins. Ils appartiennent à de nombreuses espèces et à des cultivars. Les iris rhizomateux se multiplient très facilement par division de juillet à octobre.